|| Le dindon patine ||

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LE GRAND MÉCHANT LOUP

Mélanie, jeune diplômée, est à la recherche de l’emploi de ses rêves dans le domaine de la mode.

Appliquant nerveusement à une annonce publiée sur Emploi Québec :

ZIMUM recherche Styliste.

« Styliste » un tel genre d’annonce ne se retrouve jamais sur le web, quelle chance!

Quelques semaines plus tard, un dénommé Martin Guindon la contacte par téléphone.

Brève entrevue téléphonique, il lui demande de la rencontrer au Café Placard sur Mont-Royal.

Il est un peu rond, chauve, mal habillé, mais il est vendeur. Tout le monde sait qu’un vendeur voit toujours plus grand, mais Mélanie est tout de même intéressée par l’emploi.

Surtout lorsqu’il lui explique qu’il a décidé de fusionner le poste de réalisatrice et celui de styliste, wow.

Top Model Québec 2011 : Un concours de mannequins sous forme de défilé, un salaire amplement satisfaisant, une possibilité d’avancement et quoi de mieux que de travailler dans le confort de son foyer.

Le contrat explique que le premier paiement mensuel se fera le 15 septembre 2011. Nous ne sommes à la première semaine d’août. « C’est trop loin! » s’exprima Mélanie. Martin n’avait vraisemblablement pas envie d’en discuter : « C’est à prendre ou à laisser».
Mélanie calcula son petit budget et se dit que ça valait la peine de se serrer la ceinture un peu pour un job de rêve, tout n’est pas si facile tout de même. Elle abandonna son job de représentante et accepta.

Qui dit défilé, dit casting. Allez hop, nous évaluons les candidatures, rencontrons les mannequins en auditions dans un petit studio du plateau, ou le photographe nous y accueille. Qu’est-ce que la vie est belle, soupira Mélanie.

Le spectacle devait avoir lieu à l’Olympia le 10 novembre 2011, une salle comportant plus de 1200 places assises et d’un cachet incroyable.

Motivée et ambitieuse, Mélanie contacta plusieurs designers montréalais pour se joindre à son projet, un talentueux DJ émergeant, une animatrice de renom, une bloggeuse des plus fashion, plusieurs boutiques indépendantes, un artiste en art visuel, un photographe, etc. Tous acceptèrent, le show allait être une vraie réussite.

Lorsque la date du premier paiement arriva à échéance, Mélanie eut toute la misère du monde à avoir son salaire. Il présumait s’être fait frauder par un investisseur privé. Deux chèques rebondirent, fermeture de compte dû à la fraude, argent comptant…blablabla.

Martin était bien franc « Ne t’inquiète pas Mélanie, demain tu auras ton argent. » Et demain repoussait à demain et à demain et au lendemain…

Mélanie doutait de la franchise de Martin. Elle réfléchissait. Il est impossible qu’il ne me paye jamais, le show est entre mes mains, si je veux, j’annule tout.
Ce n’était pas ce qu’elle voulait, elle voulait faire ce show qu’elle avait elle-même réalisé, elle ne pouvait pas laisser tomber tous ses mannequins et ses partenaires.

Quoi qu’il arrive, ce serait une réussite personnelle et non pas pour ce satané Martin.

À la mi-octobre, date du deuxième paiement, Martin contacta Mélanie lui demandant de calculer les heures qu’elle avait travaillée. Il n’était plus question de contrat, mais bien d’embauche. « Comme ça tu va avoir droit au chômage si jamais ça tourne mal ». Elle avait travaillé 456 heures, ce qui était tout à son avantage puisqu’elle avait travaillé plus d’heures que prévues dans son contrat.

Elle le trouvait complètement pesant, il passait son temps à tout remettre en question, l’appelait à toutes les heures de la journée pour toutes les idioties du monde.

Un jour, il la convoqua en meeting. Il voulait repousser le show. Lorsque Mélanie préparait tout, lui, de son côté, il devait s’occuper de vendre des billets, de trouver de la commandites, etc. Ce qu’il n’avait pas fait. Les seuls billets vendus étaient les billets que les mannequins (bénévoles étant donné que c’était un concours) avaient vendus à leur famille et amis. « Comme ça j’aurais plus de temps à consacrer à la vente », lui disait-il. Il était vrai qu’un spectacle sans assistance, c’est un peu décevant… Sinon il l’annulerait, ce ne serait pas assez rentable. Démunie, elle accepta, la nouvelle date était maintenant le 18 décembre 2011.

Toujours en attente de son argent, qui était supposé être déposé dans son compte le jeudi dernier. Finalement supposé d’être en argent comptant le vendredi d’après... À bout de nerf, Mélanie contacta Martin. Il avait une semaine jour pour jour pour lui remettre l’argent qu’il lui était dû.

Il lui annonça qu’il avait une tumeur, un cancer. Il en saurait plus la semaine d’après.

La date d’échéance arriva à point. Il lui donna 1000$ en argent comptant, lui précisant que les finances étaient finalement rétablies et qu’elle allait recevoir la balance la semaine d’après.

Elle pu, du moins, payer son loyer et ses factures. Carte de crédit pleine, elle se dit qu’elle serait calme jusqu’à la semaine prochaine et une fois qu’elle aurait son argent, elle foutrait tout en l’aire.

La semaine d’après, elle n’eut pas d’argent, Martin lui annonça qu’il devrait se faire opérer pour son soit disant cancer la semaine prochaine et qu’il commençait ses traitements dès demain. « Je vais tenter de trouver quelqu’un pour me remplacer ».

Elle n’en avait rien à foutre, qu’il lui donne son argent et qu’elle n’entende plus parler de lui, c’était tout ce qu’elle voulait.

Il annula quatre jours de suite les rendez-vous à la dernière minute pour les remettre au lendemain et lui annonça qu’il n’avait trouvé personne pour le remplacer, il annulerait donc, lui-même, le show.

Lorsque la journée de sa dite opération arriva « Je t’ai envoyé ton argent en mandat poste ». MANDAT POSTE ! Elle vérifia tout de suite le numéro de suivi qu’il lui avait donné, rien. Elle appela, le numéro était complètement inexistant…

Elle tenta de le rejoindre par téléphone, son téléphone était fermé. L’excuse de l’hôpital…

Elle contacta les mannequins, ils n’ont jamais reçu de remboursement pour leur billet vendus, le photographe et le studio, jamais été payé, l’Olympia… jamais. Rien de rien n’avait été payé.

Quel enculé.

Combien avait-il pu faire avec cette histoire?

1 000$ - 2 000$, pas plus.

Pourquoi toute cette fraude, ce temps perdu?

Quels sont les recours dans une telle situation : Poursuivre la compagnie, qui n’a soit dit en passant, aucun actif. Elle ne vaut rien du tout, un papier, voilà ce qu’elle est! Elle fait faillite et c’est tout, on entends plus jamais parler de ZIMUM.

Je vous fais part de cette histoire parce que c’est la mienne. Une personne avertie en vaut deux.

Mélanie Beaudette

Questions et commentaires :

Twitter : @melaniebeaud

Mail : melanie.b@live.ca

Une tente dans son salon, un fort dans la neige, une cabane dans un arbre.





Wakey!Wakey!
Il était de passage à Montréal à Il Motore.
C'était fou, complétement fou.
Son piano, lui et une foule en délire.
En plus c'est un vrai comique! Moitié rires, moitié émotions.
Si vous avez la chance, allez le voir.
Fuir, par peur de se réveiller ensanglanté. Par peur que notre organe moteur implose. On ferme les yeux et on lui demande d'arrêter de faire des siennes.
"Si j'arrête, tu meurs". ... C'est la vérité, on le sait.
Un peu de déni, ça ne fait pas de mal...
Jusqu'au moment ou tu flanches.
Les murailles s’effondrent.
"Regardes autour de toi, tout est si beau."
C'est grand, c'est vaste, c'est l'inconnu.
Effrayant ou excitant?
"Enivrant..."

Simplement.

Zara - Septembre 2011
Pure at heart

Wildfox

Nasty Gal

Almost Autumn

Laine XXL et Botillons <3

Jamais

Elle est douce, tendre. Elle sonne bien à mes oreilles, elle m'emporte.
Et moi, je me laisse porter, lentement je m'évade.

Quelque minutes d'extase, elle s’éteint.
Je la réclame.
Tous disent qu'il est trop tard,
Il n'est jamais trop tard, jamais ...

Parfois, I feel like this :
Quelques images (parmi tant d'autres) que j'ai sauvegardées au fil du temps et qui m'inspirent toujours.
Désolé, je n'est pas de source pour ces photos...






J'adore.
Le bleu du veston, la broderie de la robe (que les couleurs des twins s'agence trop bien ensemble...) Elles sont toujours impeccables de toute façon!
Me voilà déambulant sur St-Laurent et tombant sur une boutique nommé Héritage (OldGold ayant changé de nom). Jolie, jolie, jolie. Le décor, les bijoux, le look. Messieurs, si j'étais vous j'irais y faire un tour. Quant à moi, je me suis procuré ces lunettes soleil. La demoiselle présente chez Héritage m'expliquait qu'elle ont été créées il y a 20 ans, mais jamais porté (un genre de faux Vintage?).
P.S. C'est la même chose pour les montres Casio ''style vintage'' qu'on voit un peu partout!



Voilà le nouveau truc de l'heure, Google+. Tout bonnement je crée mon profil. Je regarde mes albums (moi qui n'utilise pas Picasa web) et me rend compte qu'il y a plein de photos de mon blog dans un album. Aussi, des photos datant de mon ancien blog. Bref, question de faire le ménage, je supprime tout. Je suis comme ça, quand je décide de faire du ménage je débarrasse. Alors, je me sens bien, un beau profil Google+.
Attention.
J'ouvre la page de mon blog. Plus aucune photo. PANIQUE.
Eh oui, Blogspot utilise Picasa Web pour créer l'URL des photos sur les blogs. Et sur le web, semblerait-il qu'il n'y ait pas de corbeille comme dans mon ordi.
Résultat : On recommence à zéro. Yé.


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